ESPRIT PSY

L'INCONSCIENT SELON FREUD

Sigmund Freud, le « père » de la psychanalyse, a introduit l’un des concepts les plus révolutionnaires dans le domaine de la psychologie : l’inconscient.

 

I – Principes et mécanismes

1- L’inconscient

Cette notion, centrale à la théorie psychanalytique, repose sur l’idée que la plupart de nos pensées, sentiments et comportements sont influencés par des processus mentaux dont nous n’avons pas conscience. L’inconscient est pour Freud un réservoir d’impulsions, de désirs, et de souvenirs refoulés, qui façonnent notre personnalité et notre vie psychique sans que nous en soyons pleinement conscients.

Pour Freud, la compréhension de l’inconscient est essentielle à la thérapie psychanalytique. En permettant aux patients d’accéder à leurs pensées et désirs inconscients à travers la parole libre et l’interprétation des rêves, Freud croyait qu’il était possible de résoudre les conflits internes et de traiter les troubles psychiques. Cette démarche thérapeutique vise à rendre conscient ce qui était jusque-là inconscient, permettant ainsi une meilleure compréhension de soi et un développement personnel.

Je vous propose d’explorer, dans cet article, ce concept, ses fondements théoriques et les mécanismes présentés par Freud. Vous pouvez trouver la vidéo complémentaire de la chaîne ESPRIT PSY sur le sujet ici.

 

2 – L’inconscient… comme un iceberg

Freud a souvent décrit l’esprit comme un iceberg, dont la partie visible au-dessus de l’eau représente la conscience, tandis que l’énorme partie immergée symbolise l’inconscient. Selon Freud, l’inconscient ne peut être observé directement mais se manifeste à travers les rêves, les actes manqués, les lapsus et les symptômes névrotiques.

Il affirmait que « l’inconscient est la clé de la compréhension des processus psychiques » et que l’analyse de ces manifestations inconscientes peut révéler les conflits internes et les désirs refoulés d’un individu.

 

3 – Le refoulement

Un des mécanismes fondamentaux de l’inconscient, selon Freud, est le refoulement.

Le refoulement est un processus par lequel des pensées, des désirs ou des souvenirs douloureux sont expulsés de la conscience pour être stockés dans l’inconscient. Freud suggère que ces éléments refoulés peuvent influencer notre comportement de manière détournée, souvent à travers des symptômes névrotiques.

Il écrit dans ses œuvres que « le refoulement est le roc sur lequel repose la structure de la protection contre la souffrance » (« L’inquiétante étrangeté et autres essais », 1919). Cette idée souligne l’importance du refoulement dans la gestion des conflits psychiques.

 

4 – Les rêves

Freud a également exploré le rôle de l’inconscient dans les rêves, qu’il considérait comme la « voie royale » vers l’inconscient.

Dans son ouvrage fondateur, « L’Interprétation des rêves » (1900), il affirme que les rêves sont des réalisations déguisées de désirs inconscients refoulés. Les rêves permettent à ces désirs d’être exprimés d’une manière symbolique, permettant ainsi à l’individu d’évacuer certaines tensions psychiques.

Je vous renvoie à l’article rédigé sur les rêves ainsi qu’à la vidéo s’intéressant précisément aux travaux de Freud sur les rêves.

 

5 – Mécanismes de défense

Outre le refoulement et l’analyse des rêves, Freud a identifié plusieurs mécanismes de défense mis en place par l’inconscient pour protéger l’individu de l’anxiété et des conflits internes.

Parmi ces mécanismes, on trouve la projection, le déni, la rationalisation, et la sublimation.

  • a- La projection est un mécanisme de défense par lequel un individu attribue ses propres pensées, sentiments ou motivations inacceptables à une autre personne ou à son environnement. Cela lui permet d’éviter la confrontation avec ses propres impulsions ou désirs internes considérés comme menaçants ou inacceptables en les « projetant » sur les autres. Par exemple, une personne jalouse pourrait accuser quelqu’un d’autre d’être jaloux.
  • b – Le déni est un mécanisme de défense qui implique le refus de reconnaître la réalité d’une situation ou d’un sentiment particulièrement perturbant ou menaçant pour le soi. En niant l’existence de la situation ou du sentiment, l’individu se protège contre une expérience perçue comme douloureuse ou insupportable. Par exemple, un individu peut nier avoir un problème d’addiction malgré les preuves évidentes.
  • c- La rationalisation est un mécanisme de défense qui consiste à justifier des comportements ou des sentiments inacceptables par des explications logiques ou rationnelles, souvent pour éviter la vraie source d’angoisse. Cela permet à l’individu de se dédouaner de la faute et de maintenir son estime de soi. Un étudiant qui attribue son échec à un examen à des questions injustes ou à un enseignant partial utilise la rationalisation.
  • d- La sublimation est considérée comme un mécanisme de défense mature qui permet à l’individu de canaliser des pulsions ou des énergies psychiques inacceptables vers des activités socialement acceptables ou productives. Cela implique la transformation de désirs ou d’impulsions qui ne peuvent être satisfaits de manière directe en motivations pour des activités créatives, intellectuelles ou sociales. Par exemple, utiliser l’énergie de la colère ou de l’agressivité pour exceller dans un sport ou dans l’art.

Ces mécanismes de défense permettent à l’individu de gérer les conflits internes et les désirs inacceptables en les transformant ou en les détournant de leur expression directe.

 

 

II – Comment Freud a-t-il représenté ce concept d’inconscient?

1- La première topique de Freud

Également connue sous le nom de modèle topographique de l’esprit, la première topique est une théorie qu’il a introduite en 1900 pour expliquer la structure et le fonctionnement de la psyché humaine. Cette théorie, élaborée dans les premières phases de la psychanalyse, repose sur la division de l’esprit en trois systèmes ou régions distincts : l’Inconscient, le Préconscient et le Conscient.

Pour rendre ce concept plus accessible, on peut l’imaginer comme une maison avec différents étages, chacun représentant une partie de notre esprit.

  •  
  • L’Inconscient est le niveau le plus profond et le plus vaste de cette « maison ». Il contient des pensées, des souvenirs et des désirs dont nous ne sommes pas directement conscients. Ces éléments sont souvent refoulés parce qu’ils sont en conflit avec nos valeurs morales et sociales. Imaginez l’Inconscient comme le sous-sol de la maison, où sont stockées des choses que vous ne voulez pas voir tous les jours, mais qui influencent néanmoins la structure de la maison et peuvent parfois surgir de manière inattendue.
  • Le Préconscient agit comme un intermédiaire entre l’Inconscient et le Conscient. Il contient des informations qui ne sont pas activement pensées mais peuvent être facilement accessibles si nécessaire. Pensez au Préconscient comme au rez-de-chaussée de la maison, où vous gardez des objets que vous n’utilisez pas en ce moment mais que vous pouvez facilement aller chercher si vous en avez besoin. C’est le niveau où l’information peut être amenée à la conscience avec un effort minimal.
  • Le Conscient est la partie de notre esprit dont nous sommes pleinement conscients. Il comprend nos pensées, perceptions et sentiments actuels. Dans l’analogie de la maison, le Conscient représenterait les étages supérieurs, bien éclairés et où nous passons la plupart de notre temps éveillé. C’est l’endroit où nous prenons des décisions, réfléchissons et interagissons consciemment avec le monde extérieur.
  •  

Ce modèle topographique a été fondamental dans le développement de la psychanalyse. Il a aidé à conceptualiser l’idée que notre comportement est largement influencé par des processus mentaux dont nous ne sommes pas conscients.

Freud a utilisé cette compréhension pour explorer les moyens par lesquels les conflits inconscients, notamment ceux enracinés dans les expériences de l’enfance, pouvaient influencer la vie psychique et émotionnelle des adultes. La thérapie psychanalytique visait à rendre conscient l’inconscient, permettant ainsi aux individus de faire face à ces conflits refoulés et de les résoudre.

2- La seconde topique de Freud

Introduite en 1920 dans son œuvre, la seconde topique est également connue sous le nom de théorie structurale de la psyché. Elle propose une nouvelle manière de comprendre la structure de l’esprit humain en le divisant en trois instances distinctes : le Ça, le Moi et le Surmoi.

Pour faciliter la compréhension de ce concept complexe, on peut utiliser l’analogie d’un gouvernement qui gère un pays, où chaque instance représente une partie différente de l’administration.

  • Le Ça représente la partie la plus primitive de la personnalité, agissant comme le moteur de nos pulsions fondamentales, telles que les besoins sexuels et agressifs. Il fonctionne selon le principe de plaisir, cherchant la satisfaction immédiate de ses désirs sans considération pour la réalité ou la moralité. Dans notre analogie, le Ça serait comme les besoins et désirs de base de la population d’un pays, cherchant à être satisfaits sans tenir compte des règles ou des conséquences.
  • Le Moi fonctionne comme un médiateur entre le Ça et la réalité extérieure. Il cherche à satisfaire les désirs du Ça d’une manière socialement acceptable et réaliste, en tenant compte des contraintes du monde extérieur. Le Moi suit le principe de réalité, travaillant à trouver un équilibre entre les impulsions du Ça et les exigences du Surmoi. En utilisant notre analogie, le Moi serait comme le gouvernement du pays, essayant de répondre aux besoins de la population tout en respectant les lois et en maintenant l’ordre social.
  • Le Surmoi représente les normes morales et les idéaux que nous intériorisons à partir de nos parents et de la société. Il agit comme une conscience, récompensant ou punissant le Moi par des sentiments de fierté ou de culpabilité, en fonction de la conformité ou de la déviation par rapport à ces normes. Dans notre analogie, le Surmoi serait comme les lois et les valeurs culturelles qui guident le comportement des citoyens et du gouvernement, établissant ce qui est considéré comme bien ou mal.
  •  

L’interaction dynamique entre le Ça, le Moi et le Surmoi détermine notre comportement et notre vie psychique selon Freud. Le Moi est constamment sous pression, essayant de satisfaire les besoins du Ça tout en respectant les limites imposées par le Surmoi et la réalité extérieure. Ce conflit interne peut mener à des compromis, des mécanismes de défense, ou à des symptômes névrotiques lorsque le Moi est incapable de maintenir un équilibre.

La seconde topique de Freud offre une vue plus nuancée de la complexité de la psyché humaine, en mettant en lumière la lutte interne entre nos désirs primitifs, notre besoin d’adaptation à la réalité et notre aspiration à respecter les normes morales.

Cette théorie a fourni un cadre puissant pour comprendre la dynamique des conflits psychiques et a ouvert de nouvelles voies pour la thérapie psychanalytique, en aidant les individus à résoudre ces conflits et à atteindre un équilibre psychique plus stable.

 

 

III – Critiques du modèle de l’inconscient de Freud

Si la théorie de l’inconscient a marqué un tournant dans la compréhension de la psyché humaine et a jeté les bases de la psychanalyse, il faut garder à l’esprit que depuis son introduction, le concept d’inconscient a toujours été l’objet de nombreuses critiques venant de divers horizons, notamment de la psychologie, de la philosophie, et des neurosciences. Ces critiques portent sur la méthode d’investigation de Freud, les fondements scientifiques de ses théories, et l’applicabilité universelle de ses idées.

 
1 – Manque de fondement empirique

Une des critiques majeures adressées à Freud concerne le manque de fondement empirique de ses théories. Karl Popper, philosophe des sciences, a argumenté que la psychanalyse n’est pas une science car elle n’est pas falsifiable. Selon Popper, une théorie scientifique doit pouvoir être testée et potentiellement réfutée par des observations ou des expériences. Or, les notions freudiennes, telles que l’inconscient, sont souvent formulées de manière telle qu’elles ne peuvent être ni confirmées ni infirmées par des données empiriques. Popper a déclaré : « La psychanalyse n’est pas testable parce qu’elle est toujours capable d’expliquer, a posteriori, tout ce qui pourrait lui être opposé » (« La logique de la découverte scientifique », 1934).

 
2 – Le déterminisme psychique

Freud a été critiqué pour son approche déterministe de la psyché humaine, affirmant que nos comportements sont largement influencés par des processus inconscients dérivés de nos expériences infantiles. Des critiques, tels que le behavioriste B.F. Skinner, ont rejeté cette vision, arguant que le comportement humain est mieux compris à travers l’apprentissage et l’interaction avec l’environnement. Skinner soutenait que « les explications freudiennes n’apportent pas de solutions réelles aux problèmes psychologiques » en se concentrant trop sur les processus internes et pas assez sur les influences externes (« Science et comportement humain », 1953).

 
3 – La sexualité infantile:

La théorie de Freud selon laquelle les dynamiques sexuelles de l’enfance sont centrales dans le développement de la personnalité a également suscité de vives critiques. Des psychologues du développement, comme Jean Piaget, ont contesté l’universalité et l’accent mis par Freud sur la sexualité infantile. Piaget a proposé une vision alternative du développement de l’enfant centrée sur les étapes cognitives et l’interaction avec l’environnement, minimisant le rôle des pulsions sexuelles dans la formation de la personnalité.

 
4 – Le biais culturel et historique:

Le contexte culturel et historique dans lequel Freud a développé ses théories a été pointé du doigt comme un facteur limitant leur applicabilité universelle. Des critiques, tels que le psychologue culturel Richard Shweder, ont souligné que les notions freudiennes sont fortement ancrées dans les normes et valeurs de la société viennoise de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Shweder argue que « l’inconscient freudien est un produit de son temps, et ne peut être généralisé à toutes les cultures » (« Thinking Through Cultures », 1991).

 
5 – Les avancées en neurosciences:

Les développements récents en neurosciences ont également remis en question certaines des hypothèses de base de Freud sur l’inconscient. Les neuroscientifiques ont montré que le cerveau fonctionne à travers des réseaux complexes de neurones et que la conscience émerge de ces interactions neuronales. Bien que cela ne réfute pas l’existence de processus inconscients, cela suggère que l’explication freudienne de l’inconscient comme réservoir de désirs et de souvenirs refoulés est simpliste. Antonio Damasio, dans son ouvrage « L’erreur de Descartes » (1994), propose une vision plus nuancée de la conscience et de l’inconscient, basée sur les fondements biologiques et neurologiques de l’esprit.

Personnellement, dans ma pratique d’accompagnement, j’adopte depuis de nombreuses années une approche psychanalytique intégrative qui ne se prive pas des apports des neurosciences et des approches des thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles.

J’ai désormais une conviction que l’inconscient tel que défini et théorisé par Freud et ses suivants ne m’offre qu’une vision « aménagée » du Réel par trop imagée. L’inconscient m’apparait plutôt désormais comme un « concept tiroir » rassurant dans ma pratique et englobant tout ce qui est hors du champ de la compréhension actuelle de mécanismes neurobiologiques et neurochimiques terriblement complexes.

Faute de mieux, me semble-t-il, la psychanalyse reste alors pour moi une boussole utile dans ma pratique me permettant, sans être dupe, de cartographier et simplifier ce qui ne l’est sans doute infiniment pas: le savoir que déplie courageusement le patient, séance après séance, sur son chemin de connaissance et/ou de thérapie.

A lire aussi dans ma série d’articles sur la soumission librement consentie:

Partie 1 – Soumission librement consentie: frontière entre manipulation et persuasion

Partie 2 – Techniques de manipulation psychosociale

Partie 3 – Couple : La question de la soumission librement consentie

Partie 4 – La manipulation dans la sexualité et le consentement éclairé

Partie 5 – L’individu au travail & la soumission librement consentie

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Bibliographie :

●Névrose, psychose et perversion ; introd. de Jean Laplanche ; trad. de l’allemand sous la dir. de Jean Laplanche. 10e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1997.
●Études sur l’hystérie ; trad. de l’allemand par Anne Berman. 11e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1992.
●L’interprétation des rêves; trad. en français par I. Meyerson. Nouv. éd. augm. et entièrement rev. par Denise Berger. Paris, Presses universitaires de France, 1987.
●La psychopathologie de la vie quotidienne : sur l’oubli, le lapsus, le geste manqué, la superstition et l’erreur; trad. de l’allemand par Denis Messier. Paris : Gallimard, 1997.
●Trois essais sur la théorie sexuelle. Paris, Gallimard, 1995
●Le Mot d’esprit et sa relation à l’inconscient; trad. de l’allemand par Denis Messier ; préf. de Jean-Claude Lavie. Paris, Gallimard, 1992.
●Cinq psychanalyses; trad. par Marie Bonaparte et Rudolph M. Loewenstein. 17e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1992.
●La vie sexuelle; introd. de Jean Laplanche ; trad. de l’allemand par Denise Berger, Jean Laplanche et collab. 9e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1992.
●Cinq leçons sur la psychanalyse, Payot, 2001.
●La technique psychanalytique; trad. de l’allemand par Anne Berman. 10e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1992
●Totem et tabou : interprétation par la psychanalyse de la vie sociale des peuples primitifs; trad. de l’allemand par Serge Jankélévitch. Paris, Payot, 1992
●Métapsychologie; traduction de l’allemand, revue et corrigée, par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis. Paris, Gallimard, 1990.Collection Folio
●Essais de psychanalyse; trad. de l’allemand sous la responsabilité de André Bourguignon,… Paris, Payot, 1993
●Introduction à la psychanalyse, Payot, 2001
●L’inquiétante étrangeté; trad. de Marie Bonaparte et E. Marty. Paris, Hatier, 1990
●Inhibition, symptôme et angoisse; traduit de l’allemand par Michel Tort. 9e éd. Paris, Presses Universitaires de France, 1990
●L’avenir d’une illusion; trad. de l’allemand…; avec la collab. de Janine Altounian, André Bourguignon et Pierre Cotet; préf. de Jacques André. Paris, PUF, 1995
●Le malaise dans la culture; trad. de l’allemand par Pierre Cotet, René Lainé et Johanna Stute-Cadiot ; préf. de Jacques André. Paris, PUF, 1995
● »Analyse avec fin et analyse sans fin ». Dans Résultats, idées, problèmes II, 1921-1938; trad. de l’allemand [par Janine Altounian, Anne Balseinte, André Bourguignon… [et al.]. 3ème éd. Paris, Presses universitaires de France, 1992
●L’Homme Moïse et la religion monothéïste : trois essais; trad. de l’allemand par Cornélius Heim ; préf. de Marie Moscovici. Paris, Gallimard, 1986

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