INTERPRÉTER SES RÊVES AVEC FREUD
Je vous propose ici un article permettant d’explorer plusieurs dimensions des rêves.
Des études ont démontrées que le lobe préfrontal (celui qui est en charge principalement de la gestion de la cohérence des informations que nous traitons) est au repos au cours de la phase de sommeil paradoxal.
On peut dire que la censure de notre esprit s’est éteinte et qu’il est donc difficile pour notre esprit de différencier le vrai du faux. C’est pourquoi nos rêves nous apparaissent souvent au moment du réveil comme incohérent et brouillon.
Le rêve semble souvent composé d’événements, de lieux ou de personnages que l’on a rencontré au cours de la journée ou des jours précédents. On peut affirmer qu’il y a un lien entre rêve et mémoire. Reste savoir si la nouvelle réalité que nous éprouvons dans nos rêves possède un sens au-delà des incohérences constatées et s’il existe un moyen de décrypter ce sens…
Le problème reste qu’il y a beaucoup d’incertitudes autour du rêve et de ses interprétations, certains étant prêt à généraliser ce qui ne peut pas l’être.
Une petite mise en garde s’impose: je ne propose ici dans ces exemples que des analyses générales car chaque individu construit ses rêves différemment compte tenu de la singularité de son parcours de vie.
Ainsi tous les dictionnaires et sites d’interprétation des rêves que l’on trouve sur le marché sont considérés comme ineptes d’un point de vue scientifique. Il est impossible de fournir une explication commune à des rêves individuels : leur signification, si elle existe, ne peut être que personnelle pour ne pas dire unique.
PSYCHOSE
Pour présenter globalement le terme de psychose, nous pouvons dire que ce terme est désormais courant dans le champ de la psychiatrie et de la psychologie clinique, et qu’il désigne un état mental caractérisé par une perte de contact avec la réalité. Les individus affectés peuvent expérimenter des hallucinations, des délires, et des troubles de la pensée, influençant profondément leur capacité à fonctionner au quotidien. L’évolution historique du concept de psychose révèle non seulement l’avancée de notre compréhension des troubles mentaux, mais, et c’est un axe d’analyse particulièrement intéressant pour moi, aussi la manière dont la société perçoit et traite les personnes atteintes. Aux origines, dans l’Antiquité, il semble que les troubles psychotiques furent souvent interprétés à travers le prisme de la spiritualité et du surnaturel. Hippocrate, considéré comme le père de la médecine occidentale, semble avoir été l’un des premiers à proposer une explication des maladies mentales en termes de déséquilibres des fluides corporels, s’éloignant ainsi des interprétations mystiques prévalentes à l’époque (Berrios, 1996). À l’ère médiévale, la perception des maladies mentales a basculé de nouveau vers le surnaturel, associant souvent la psychose à la possession démoniaque ou à la punition divine. Cette période sombre s’est caractérisée par des traitements cruels et inhumains (je vais vous épargner ici les descriptions associées aux traitements et châtiments…) des personnes souffrant de troubles mentaux, reflétant la stigmatisation et la peur que suscitent ces conditions. La Renaissance semble avoir apporté un renouveau dans la compréhension et le traitement des maladies mentales. Des figures comme Philippe Pinel à la fin du 18ème siècle et plus tard Jean-Étienne Dominique Esquirol début 19ème siècle, ont joué un rôle déterminant dans la réforme des asiles psychiatriques et l’introduction d’un traitement plus humain des patients. Pinel, en particulier, est célèbre pour avoir délié les patients considérés comme fous dans l’asile de Bicêtre à Paris, marquant le début d’une ère de traitement plus bienveillant (Foucault, 1961). Quand on y réfléchit bien, c’est il y a bien peu de temps… Le 19ème sièc
L’INCONSCIENT SELON FREUD
Sigmund Freud, le « père » de la psychanalyse, a introduit l’un des concepts les plus révolutionnaires dans le domaine de la psychologie : l’inconscient.
Cette notion, centrale à la théorie psychanalytique, repose sur l’idée que la plupart de nos pensées, sentiments et comportements sont influencés par des processus mentaux dont nous n’avons pas conscience. L’inconscient est pour Freud un réservoir d’impulsions, de désirs, et de souvenirs refoulés, qui façonnent notre personnalité et notre vie psychique sans que nous en soyons pleinement conscients.
Je vous propose d’explorer, dans cet article, ce concept, ses fondements théoriques et les mécanismes présentés par Freud.